Loi Pinel les pièges à éviter 

La loi Pinel a été mise en place afin d’inciter les particuliers à investir dans l’immobilier neuf, destiné à la location (au moins 6 ans). En contrepartie, le fisc vous accorde une réduction d’impôt variable selon la durée de location.

Cet avantage fiscal est déclencheur de l’achat en Pinel pour 65 % des particuliers selon une enquête du crédit foncier. Cet argument passe avant la rentabilité du bien.

Toutefois, cette « carotte fiscale » accordée par l’État, ne doit pas entraîner de la négligence quant aux précautions à prendre lors d’un investissement en loi Pinel.

Les pièges à éviter : la localisation.

Optez pour un logement idéalement situé près des centres-villes et commodités d’usage. Référez-vous au zonage Pinel pour fixer le prix de la location.

Par exemple, le plafond de loyer imposé pour bénéficier de la réduction d’impôt est de 16.83 €/m² dans les zones Abis (Paris, proche banlieue) et 10.07 €/m² pour les grandes villes de province.

Vous pouvez investir dans un bien à proximité de votre lieu de résidence. La gestion locative en sera facilitée. Vous serez plus averti quant aux prix du marché et à la situation géographique du bien en question. Vous pouvez aussi confier la gestion à un professionnel qui connaît le marché local.

Ainsi certaines agglomérations sont à éviter dans le cadre d’un investissement en Pinel telles que Sens, Troyes, Brive-la-Gaillarde ou encore Pau.

Les pièges à éviter : le prix parfois trop élevé du logement.

Renseignez-vous sur le quartier et la valeur du marché de la ville dans laquelle vous investissez afin d’évaluer au mieux la rentabilité de votre investissement.

Les pièges à éviter : la surestimation du loyer et des revenus locatifs

C’est par exemple le cas dans les zones tendues Abis, où les loyers marchés sont souvent supérieurs au plafond Pinel.
De plus, les prix/m² dépassent largement le plafond d’achat Pinel (5500€/m²). De fait, les rendements locatifs sont faibles et rendent l’investissement Pinel peu attractif.

Les pièges à éviter : l’agencement des logements

Les petites superficies (studio et T2) peuvent être mal adaptées à la demande et subir un important roulement de locataires. Inversement, les grandes surfaces ne sont pas très recherchées dans les quartiers étudiants.

Les pièges à éviter : la qualité de construction du bien.

Ils peuvent générer des frais importants liés aux travaux de maintenance. Ainsi, passé le délai de location, ces logements neufs peuvent être difficile à revendre entraînant des pertes de capital.

Pour en savoir plus, contactez un conseiller, expert de l’investissement locatif.

Notre sélection de programmes en Pinel.

 

 

 

Partager ce contenu :

Son Descolonges

Dirigeant, spécialiste en Conseil en Gestion de Patrimoine