Investissement locatif : encadrement des loyers en Ile-de-France

La ministre du logement Emmanuelle Cosse a signé le 29 juin dernier l’arrêté relatif à l’extension de l’encadrement des loyers sur toute l’agglomération parisienne. Jusqu’à présent celui-ci n’était appliqué qu’à Paris intra-muros. L’exécutif poursuit donc son calendrier de réformes du logement dans le cadre de la loi Alur sur le parc locatif privé.

 

Dès 2018, 411 communes seront concernée : L’ensemble de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne alors que d’autres départements ne seront que partiellement impactés (52 villes de Seine-et-Marne, 89 des Yvelines, 82 de l’Essonne et 65 du Val-d’Oise).

L’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) a été missionner pour réaliser une étude statistique sur les communes de banlieue concernées (ville par ville, quartier par quartier) afin de connaître les loyers médians qui serviront alors de référence. L’objectif étant de réguler le marché immobilier à l’échelle de la métropole du Grand Paris.

 

Même si en 2012 les professionnels s’étaient dans un premier temps montré optimistes, ils craignent désormais que les investisseurs et les propriétaires ne quittent l’Ile-de-France pour se soustraire à cette mesure qu’ils jugent aussi contraignante qu’économiquement dissuasive.

 

Il est encore tôt pour faire le bilan mais déjà des voix officielles s’élèvent pour contester cette réforme. Pour Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, l’encadrement des loyers risque de ralentir les projets de rénovation et de construction, les investisseurs craignant une baisse de leurs revenus fonciers.

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